Dès l’origine de leurs activités spectaculaires, les membres du Groupe n+1 ont naturellement été amenés à partager leurs interrogations et leurs outils de création avec le public le plus large. Il était en effet nécessaire de savoir ce qu’une classe de seconde entendait par le mot « chose » ou la manière dont un élève de quatrième imaginait l’existence du signe égal dans la vie de tous les jours. Ce lien s’est renforcé à mesure que la matière des spectacles se fabriquait toujours davantage lors de ces rencontres. Dans les divers ateliers qui ont accompagné chaque création, du t de n-1 au Feu de l’action, les n+1 ont proposé aux participantes d’expérimenter leurs méthodes d’invention et de fabrication, et en retour, ils y ont trouvé des idées (sous forme d’images, de textes, de gestes) assemblées plus tard sur la scène.