Sur la scène s’ouvrait une caisse à outils d’où surgissaient des planches, des bûches, une scie, un Bûcheron.
Le Bûcheron installait une forêt, défrichait, construisait sa cabane et dispersait les figures de son récit : une Échelle, le Chasseur, une Table, une Chaise, un Ogre…
Mais la forêt du Bûcheron n’était pas faite seulement d’arbres. Elle était faite aussi de songes, de signes, de mots et de figures entrecroisées.
Notre Journal de Bois usait d’un lexique facétieux où les objets s’habillaient de mots, les mots se cachaient derrière les objets, des bruits occupaient la place de figures qui prenaient l’allure d’objets qui détournaient le sens des mots qui désignaient les figures… (Les membres de notre lexique s’amusaient entre eux !)
Le spectacle a été réalisé en résidence à la Friche de la Belle de Mai à Marseille et créé en 98 à Epinay sur Seine à la Maison du Théâtre et de la Danse et représenté à Saint-Nazaire Théâtre Athénor, au Théâtre de Quimper, au Théâtre des Arts de Cergy Pontoise, à Marseille Théâtre Massalia, à Paris Théâtre de la Cité internationale, à Besançon Espace Planoise, à Beauvais TEB, au Théâtre d’Angoulême, à Colmar Atelier du Rhin.
Équipe
conception et réalisation : Jean Pierre Larroche et Pascale Hanrot
livret : Manuela Morgaine
lumière et son : Benoît Fincker
avec : Dominique Chevallier et Philippe Nicolle, Zaher Idri, Pembe Mwana, Pascale Hanrot et Jean Pierre Larroche
musique du final : Fred Costa
construction du dispositif : Vincent Guillot et Patrick Vindimian
assistantes à la fabrication : Feriel Bissekri, Sabine Lesaulnier, Sylvie Moreau, Emmanuelle Roy
Partenaires
Coproduction
Compagnie Les ateliers du spectacle
Massalia Théâtre de Marionnettes
Système Friche Théâtre
Théâtre de la Marionnette à Paris
TJP CDN d’Alsace
Avec le soutien
de la Fondation Beaumarchais, de THECIF et de l’ADAMI et l’assistance technique et matérielle de la société Les Ateliers du Spectacle.
