Le système du monde était le récit d’une cosmogonie imaginaire. C’était un spectacle de manipulation d’objets et d’images, aux acteurs invisibles. La représentation se déroulait sur une scène de théâtre miniature équipée d’une machinerie appropriée (pour une part telle qu’on la trouvait dans les théâtres du XVIIIe siècle).
Le spectacle a été créé en 1990 à Linz en Autriche au Festival Ars Electronica et représenté à Prague, à la Grande Halle de la Villette, à Dieppe, à Macon, à Aulnay sous Bois, à Sarcelles, à Besançon, à Montbéliard (Centre d’Art et de Plaisanterie), à Marseille (Théâtre Massalia).
conception et réalisation : Jean Pierre Larroche
musique : Serge Dutrieux
collaboration à la mise en scène : Michel Rostain
lumières : Fréderic Prin
avec 6 acteurs manipulateurs dans l’ombre :
Radek Beran, Vincent Guillot, Miléna Jelinkova, Luc Laporte, Daniel Lecoyer, Olivier Place
Coproduction
Les ateliers du spectacle
Un Théâtre pour la Musique
Train de Nuit
Aulnay Espace Jacques Prévert
Ars Electronica Linz
Théâtre Massalia
La Grande Halle de la Villette
Fondation 93
avec le concours du Ministère de la Culture, de l’Adami, de l’AFAA et de la Faculté de Théâtre de l’Académie des Arts de Prague
Sans acteurs et tout en sensations, dans une boite noire, c’est l’univers vu par un bout de la lorgnette si minutieux qu’il en devient somptueux.
Des mains invisibles qui donnent naissance à des étoiles, des chariots, des automates, des horloges, des machineries… Et nous spectateurs, émus, émerveillés, fascinés par ce théâtre impeccable et inattendu qui une heure durant nous raconte la mouvementée histoire de l’humanité.
Une étonnante tentative de représentation de l’univers… Le système du monde ne ressemble à rien de ce que l’on a vu précédemment sur scène. On dirait que toute la magie dont le théâtre est capable s’y est donnée rendez-vous.